29 décembre 2006

LE QUINZE DU MONDE

L’Equipe sublunaire...des terriens 2006 qui affrontera la Jupiter Team le 31 décembre et dernier jour de l’année un choix utopique des meilleurs joueurs du moment pour une rencontre minimun galactique et fictive, avec équipe bien réelle si on venait à organiser un tournoi interplanétaire.

15 Latham l’australien, une évidence. Style faussement lourd, coup de pompe de mammouth, opportuniste à souhait, relanceur bouillant, le meilleur à ce poste. Libre arbitre. Notre tof.

14. Choix difficile. Personne ne nous semble hégémonique eu égard à la limite de notre connaissance des joueurs du super 14. Rico Gear nous semble de bonnes guiboles. Puissant.

13 Rogers le tatoué. Le Pilier aime ce joueur parti au treize et prétend que sa vraie place est en second centre même s’il peut occuper plusieurs postes, ailier ou arrière, mais il y a Latham. Ses trajectoires sont surprenantes, il prend le trou et sert en pleine course comme personne. Coup de pompe renversant. L'instinct.

12 O’Driscoll le subtil et solide Irlandais, capable de l’exploit solo de la passe vive, du crochet dans le vent. Sa place habituelle est 13, mais nous le verrions bien au côté de Rogers. Un trèfle à quatre feuilles.

11 Sivivatu la panthère. De la canne, de la feinte et du jus pur jus pour des trajectoires imparables. Il faut en choisir un…sinon Rokocoko c’est kif bien sûr, à peine moins en vue cette année que Sivivatu… Félidés.

10 Carter. No comment. Classe up. Même si on rêve d’un retour de Larkham…

9. Nous optons pour Byron Kelleher qui a sacrément progressé, même si le quinze sublunaire n’a pas encore son incontestable demi de mêlée comme Carter l’est à son poste. Place très difficile pour un Pilier connaisseur. Une bombe.

8. So'oialo, inséparable de ses deux compères et flankers Blacks. Puissant parfois trop engagé, il est incontestablement une partie fondamentale de la colonne à la fougère. La fougue.

7. Ritchie Mc Caw l’incontournable capitaine, de tous les combats, meilleur joueur du moment si le titre n’avait pas été décerné à Carter par L’IRB. De la sueur, des poumons de buffle... du cœur...ze big Mc Caw !

6. La pince monseigneur Collins, parfait en solo perforant, bien placé pour faire de bonnes passes, cisailleur infernal, le joueur préféré du Pilier. Parfois à la limite de la correction, mais toujours avec le sourire…Les plus gros biceps NZ... Arf !

5.Un Sudaf et capitaine Matfield. Grand pourvoyeur de balles en touche, a défié les blacks avec autorité, piqué moultes baballes. Chamailleur. Un grand joueur.

4. Chris Jack bien sûr, l’infatigable, vous file un coup de tatane en touche de cinquante mètre en fin de match, coureur et joueur, pratique l’évitement chose si rare en seconde poutre. On adore.

3. Carl Hayman 27 ans, le puissant quintal plus Vingt, d’une taille plutôt rare à ce poste, il nous rappelle un certain Cholley quant au gabarit, un pilier qui vous ruine les adversaires d'un coup de râble. Le millième sélectionné dans le rang des All Blacks. Un gros.

2. L’autre joueur préféré du pilier, le modeste et génial Mealamu. Il sait doser ses efforts, un maître à cette place, pas bourrin comme certains aiment en voir. Une tête pensante qui tient le choc 80 minutes sans faille et vous plante des essais dans une pochette à kleenex.

1. Pour finir le Woodcock, un pilier qui sait faire des passes c’est à noter et prendre comme exemple. Dans le meilleur pack du moment pour de solides prestations. Une première ligne de choc inamovible. Un puissant.

Pas un Tommy, pas un Frenchie... pas un Gallois ni un kilt... mais pour rencontrer les Jupitériens faut du jus, d'la fantaisie, de tout autres gabarits.
C'est dit !
© Le Pilier

26 décembre 2006

LE PILIER DE LA SOUL



Quand tu pries, bouge les pieds
Le Roi, le King, le monumental, le fabuleux, le wonderful, le prodigieux, l’astre éternel de la soul, le groove des pinceaux, le dégenté, le brûlot, le Cassius Clay du Funk, le ravageur du Nunc, le feeling état pur, le master la friture, l’Apollo Huit extra lunaire, le conquistador interstellaire, le Luther King des ralliements, le groover des chemins ondulants, le général funker du Brown, le capiteux James Brown, le météor de Dieu, le contagieux, le prince de la gigote, le débiteur sans parlote, le beat canonique, le James Brown atomique, le champi des hallus, les pieds dans la tête, les guiboles en soquettes, le Black and I’m proud, le sex dans la machine, la dynamite à l’usine, magnum pas à la gomme, le César du libitum, le pilier supra tonique, le rythm’n blues catatonique, le poum poum tchat et le flouze, le Jupiter pas tarlouze, l’agitateur des abattis, l’intempestif, le Calif, le Jesse Owens du plancher, le Thelonius du pavé, le stay on the scene, like sex machine, l'I have a dream éternel, le Pape ondulé du gospel, le V2 des horizons de paix, le volupteur d’effets, le président de la république, le 38 tonnes d’Amérique, le Roi soleil du cold sweat, le catalyseur du big beat, le synthétiseur dynamique, le ravageur du vinyl, le pourfendeur et le grill, le chaudron du dancing floor, le t’es l’plus grand t’y va fort …

James Brown n’est pas mort, James Brown balance encore...
James Brown en orbite, James Brown sur le Beat...
Ecoutez ça, priez et réchauffez vous les arpions. Ici.

... Au paradis on s’ennuyait ferme, trop de tout mais pas de soul. Depuis hier c’est la déjante totale, le grand barbu n’en revient pas, les plus apathiques s’époumonent et dansent frénétiques dans les concerts permanents du Big Brown. Nul doute que tout le monde voudra en être. Pour le ticket d’entrée, voyez ici-bas la tenue correcte exigée.
© Le Pilier

24 décembre 2006

GASTOU DANS LES CHOUX


Victoire toulousaine
pour estomacs solides
Gastou l'empaf, plus dom Balaguère des messes basses Daudet qu’arbitre des avents, devait penser déjà au réveillon lorsqu’il refusa un essai incontestable à Toulouse. Avants de chapons, trois quart ailes en coqs de bruyère, plumes volantes, ballon d’œuf d’oie et cous farcis, dindes aux truffes du Périgord, le match de rugby à dû lui sembler une table bien garnie qu’il en oublia les règles du jeu, à couper le siffler et échauffer les cafetières du staff toulousain. Heureusement ces derniers sortent vainqueur de ce troublant délire sinon l’arbitre Gastou allait finir en purgatoire arbitrant 300 parties avant sont rachat et acceptation du rubicond sur les terrains verdoyants du paradis ovale.

Quelles promesses riboteuses ont pu induire ainsi le ventripotent sifflet Gastou en grande tentation et lui faire commettre un épouvantable péché de gourmandise, sucrant les Toulousains de cinq point minimum ? Transfuge des terres Languedociennes, invité sans doute à quelque table Basque il s’embrouilla la jugeote, et la probité première étant sujette aux mouvements démoniaques de l’estomac, il eut fait scandale si Toulouse n'était pas parvenu à vaincre les Basques.

Heureusement tout rentra dans l’ordre et la victoire pas volée des Toulousains viendra rassurer les amateurs qui ont enterré facilement cette équipe, éliminée contre toute attente de la coupe d’Europe.

Victoire de bon ton clouant le bec aux pessimistes, préparant les estomacs d'Oc aux saveurs des gamelles plus faciles à digérer.
© Le Pilier

22 décembre 2006

LES NOMADES


Rugby en Canadie
Un site Rugby à découvrir de nos chers cousins Canadiens… Un club au nom singulier (comme celui du Président Martin-Louis Paquette) ... non sans humour et bien fourni sur le plan historique. Le Pilier vous recommande la visite à déguster lentement avec sirop d'érable, car il y a de quoi satisfaire les lecteurs curieux. http://rugby-nomades.qc.ca/

Patere ut viceres est la devise du club des Nomades, en Canadien Français, souffrir pour vaincre… Vaincre pour le plaisir des braves, pour la gloire des puissants et des actifs dirait Nietzsche.

Cette photo vient de leur site, prise le 27 février 1954 lors de la victoire des Français sur les All Blacks. Ces derniers ont déjà des protections, d’un autre âge, mais tout autant efficaces pour la protection des points sensibles. 
© Le Pilier

20 décembre 2006

DEVISES


"En essayant continuellement on finit par réussir. Donc: plus ça rate, plus on a de chances que ça marche." ARF !!!

Une parole d’encouragement de nos vénérables petites bêtes pour les huiles de Marcoussis. Bernie de la porte étroite y trouvera sans doute matière à réflexion et le soutien malgré tout du Pilier en cette période votive, dans un ton amène et dévot. Car pomper même pour rien c’est déjà faire quelque chose. Alléluia.
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MAT POUR ROGERS !

Rogers les valises. 
Matt Rogers 30 piges, quitte le quinze des Wallabies. 
Ennui ? Fratrie ? Soucis ? Plus le temps de parfaire ses tatous ? Sur les genoux ? Dommage c’était une figure importante des Aussies, un joueur de champ aux trajectoires surprenantes, plutôt fin, polyvalent... Mais au rugby comme ailleurs il vaut mieux une place attitrée, sinon c’est la ballade pas toujours convaincante sur l’échiquier. Rogers en a-t-il fait les frais ? Le rugby des Australiens n’est pas des plus excitants, faut bien dire, on peut s’ennuyer ferme sur les lignes arrières aux ailes repliées, comme le souligne certains joueurs dans l’article de Nico... RHS en lien.

Le Pilier salue ce joueur très apprécié, gardera en mémoire proche parmi d’autres exploits, une valise de cinq points sur passe de Waugh face aux Sudafs lors des tri nations 2006… une course phénoménale contre les Blacks amenant l’essai de Tuqiri … sans ennui.
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18 décembre 2006

CARTOUCHE ET CHEVROTINES ...


Chabalustrade inflexible ?
Etonnant ce Chabal ! Vaillant, pas toujours régulier, pas trop pousseur en mêlée, manque parfois d’endurance, un peu solo, mais galopeur perforant, dynamisant,  opportuniste, soucieux de passer le ballon avant la chute, chose très rare ici, il ne ressemble à personne dans sa manière de jouer. Plus que cartouche pour sa défense impeccable, comme on le surnomme, chevrotine pour ses multiples atouts. La question n’est pas de savoir s’il faut ou non le prendre en équipe de France, la réponse va de soi, mais comment l’intégrer au groupe ? Comment le faire suivre à la semelle quand il s’échappe ? Comment le coller un peu plus au paquet sans le cloîtrer ? Comment prendre exemple sur sa technique et son soucis avéré de libérer la balle ? Comment le rendre plus endurant par une meilleure gestion de sa force ?

On comprends les réticences des internautes à son sujet, constatées ça et là au grès de ballades en Blogs divers, souventes fois justifiées dans la focalisation sur quelques points sensibles, elles se dissolvent dans la vision globale et totale des atouts de l’individu, dans son utilisation judicieuse au sein d’un groupe adapté. Chabal nous plait ! Fera son chemin en EDF... Même si... même si 
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FRANCE 2 : LE SCANDALE !


On se moque de vous !
Honte, horreur, ignominie, foutaise infâme, supercherie, suinte tapin, foutrerie seconde zone, sous tout, affligeants niaiseux, ornithorynques en patins, pompes à trous, clous, savates éculées, pas plus commentateurs que beurre au derche, finauds marteau pilon, pédaleurs en ronds de foire, pneumatiques bibendum du flan, énormément du rien, sacoches à platitudes, sachets jetables, vélodromiques et derviches tourneries, la langue pâteuse et godiche du supposé joueur des deux vous rappelle que peu de chose pouvons devenir, nicodème gnangnan du cathodique état, il nous afflige son balais d’âneries une heure trente à subir…
Les commentateurs de France 2, dimanche 17, du match de rugby Paris vs Sale, sont affligeants.
Une tyrannie des sots à cramoisir votre éveil matin, votre minimum tenue, votre content de vous, votre repos Dominique, à cuire votre enthousiasme des lendemains vocalistes…
Qui sont ces deux guignols ? Ne connaissons pas leurs noms et ne voulons pas savoir... un se nommerait Frank Mesnel... une figue de carafe, un croupion parleur !!!  Révoltant de phatique ! Du bulbe mou ! Deux hébétés du siphon exsangue et patata… Deux scandales sous casque à révolter un autiste !

Que fait le ministre de la culture, le CSA, L'ONU ?
Que fait BUSH, NESS, le JUSTICIER DIVIN ?

Scandalissime guignolade, jamais tombé aussi bas, zoo binaire, … Folliculaires sixième dessous…. Clowns marionnettes et bébête show en veux-tu… Le triomphe médiocrate de la platitude engeance... Une insulte à notre minimum cogito, à notre respect citoyen payeurs d’impôts, à notre amour propre, notre dignité humaine, notre soin de nous !

Tout à côté, la BiBiCi c’est la Sorbonne en comparaison, le cinq étoiles Georges cinq, la classe super flux, Jésus en frac, mages et cassettes à bijoux, Joconde escarpins délicate et parfumée, chapelle Sixtine angélique, le cantique des cantiques en ondes satellite, la flûte enchantée cathodique face à la cochonnaille sur papattes fangeuse groin groin, service dit public, raz le cortex, tricoloriste fadasse, fiente de derrière purin, arrière cour des cultures minimum saveur, rebus des vaches pour bonnets asimorphes, du jamais vu si bas, jamais tant de foutaises, jamais tant de rien !
On se moque de vous!
Le Pilier n’a pas de télévision, imagine le pire au regard abasourdi de cet exemple affligeant.
© Le Pilier

17 décembre 2006

FRANCE CULTURE

Toulousains bien Français
Des Toulousains pourtant... des Gallois cœur vaillant pour une victoire méritée.
Question : Comment une équipe qui mène 31-10 à la 49 ème minute de jeu, se laisse remonter pour perdre au final 34-41 ?
Réponse : Immature posture !
On ne domine pas sans moyens ! On ne s’effondre donc pas sans y mettre du sien.
Motivation branlante ? Fébrilité affligeante ? Mystère ou raison trop claire ?
Easy to see… Sommes ainsi !
En France point d'assomption, ni des fautes, ni des dominations. Ne sommes pas hégémonistes à faire une succession d’exploits, main mise sur le match dès l’entame et tenir ce rôle responsabilisant jusqu’à la fin, jusqu’à la dernière seconde. Ce n’est pas dans notre culture. Une maturité qui fait défaut en nos contrées. On relâche trop vite. Même scénario contre l’Argentine cet automne et les exemples sont légions. L’équipe de France est à l’image parfaite des clubs qui l’alimentent, les clubs à l'image de notre histoire. Cause première donc, culturelle. Pour les épiphénomènes… trouvez-les !
A voir tout à l’heure Paris vs Sale…de Chabal !
© Le pilier

12 décembre 2006

FRANCE CULTURISME


CULTURE OU CULTURISME ?
Le Pilier s’étonne (rires) de cette frénésie autour de l’évènement du prochain automne. Ce dernier focalisant toutes les attentions, exacerbant les passions, où chaque rencontre ne semble pas être appréciée pour elle-même mais toujours en vue de l’échéance finale. Faire du beau jeu ne semble pas être la priorité des supporters, des médias, des entraîneurs, voire des joueurs. Il semble que la fatidique date les complique, les contraigne, les tracasse tellement qu’ils en oublient que l’avenir est inscrit dans le présent, et que bien faire aujourd’hui c’est assurer un lendemain honorable. Cette attitude anxiogène n’a pour effet que de rendre fébrile la conquête à des relents pusillanimes, détourner les bleus de cette présence immédiate, nécessaire à l’affirmation de soi dans un principe de plaisir. Car il s’agit de cela. Du plaisir.
Un troisième ligne joueur de Sale, décrié par certains, évoque au-delà de quelques maladresses tout à fait corrigibles ce plaisir de jouer, cet enthousiasme vitalisant sur lequel se bâtit une stratégie de conquête. Chabal le bien nommé, toute fulgurance, et désireux d’en découdre, joueur volontaire incarne cette envie de jeu qui semble faire défaut à d’autres, embastillés par des contraintes techniques qu' imposent un entraînement ne tenant pas compte de la nécessité d’improvisation coalescente au plaisir de s’exprimer. Les matchs de la tournée d’automne nous ont montré des figures imposées, lisibles pour des adversaires avisés qui devaient être surpris de temps de raideur. A qui la faute ?

Les Français n’ont plus de style de jeu, plus d’enthousiasme. Qui insuffle cette légèreté qui fit la gloire de nos victoires intempestives ? Qui galvanise et positionne les joueurs dans cette posture exaltante faisant fi des lois écrites et figures longuement répétées ?
Certes il s’agit de répétition des actes pour maîtriser les mouvements, on le sait, mais au moment attendu des chocs, il faut oublier ces contraintes, et le plaisir de jouer doit supplanter la manière imposée.
Les All Blacks ont un système de jeu qui leur est propre, fondé en cohérence avec leur style, leur culture. C’est le substrat sur lequel ils improvisent en toute liberté et nous ravissent à chaque match sans attendre l’échéance mondiale car chaque confrontation les engage totalement.
Pour Le Pilier, une rencontre internationale est une coupe du monde en substance.
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Bernard Laporte n’a pas compris nos qualités spécifiques. Il modèle sur les autres, en oublie l’essentiel, ne considérant pas les valeurs profondes et habitudes qui régissent notre enthousiasme, notre habileté à imposer, à renverser le cours du jeu qui nous donna bien souvent la victoire.
Il dirige sans avoir intégré l’esprit du jeu Français. Il veut des prothèses, non assouplir les membres habiles. Les tests physiques sont le critère majeur que son inquiétude assène. Il n’a pas de vision lointaine parce qu’il n'est pas présent, il ne voit rien. "Ce qu'il faut !" "Ce qu'il faut !" Alors qu'il y a déjà un héritage stylistique qu'il ne connait pas. Il est réactif, fort en gueule, sans ouverture (on se marre), vidéophile frénétique, regarde mais ne voit pas, ne pouvant atteindre la vision du tout, se bornant à quelques principes rigides. Il se réfère à l'image, à des softwares pour analyser, aux tests, un champ de rationalité extrême figurant la crainte, la rectitude figeante, la contrainte sans flair, l’incompétence, la non connaissance des valeurs d’ici. Il est partiel, exsangue, sans teneur rassurante pour ses hommes parcequ'il ne sait pas quoi leur proposer. Et le jeu s'en ressent. Quel style ? Quelle singularité ? Jamais n'avons été si peu Français !!! La porte c'est l'anti-France !!! Jamais la transmission de balle de nos lignes arrières ne fut aussi lente !!! Jamais si peu d'inspiration !!! Certes il fallait discipliner notre fougue, consolider la défense, faire moins de fautes comme nous avions l'habitude, mais pas au prix de perdre notre identité.
Quand on a pas de vision globale, on focalise, on s'excite, on affirme, on veut faire oublier son manque, on délire sur la force physique, les tests psychomoteurs tant qu'on y est !
Le Pilier propose un psychanalyste attitré pour l'équipe de France, avec séances divan... dites vos blocages, vos bobos, vos doutes, qu'est-ce qu'évoque le bleu pour vous à part des coups, décryptage du moi, jaugé des motivations, désir inconscient de fuite, réduplication objective des fautes, valeur fonctionnelle de l'activité fantasmatique pour diagnostic final favorable ou pas à l'accession au terrain. Ouarf ouarf !!! Nous y sommes!!! Avons bien entendu Laporte parler d'un joueur en ces termes affligeants:" Il a passé les tests avec succès, il peut rejoindre le groupe...(sic)! "
Son jeu ? Qu'importe, les tests ont tout dit !!!!

On bâtit sur des qualités, des figures de style propre à nos manières de faire, inscrites depuis lurette dans notre histoire, on améliore petit à petit sans jamais occulter ce particularisme. La balle doit circuler vive, tout azimut, comme toujours avons pratiqué ce rugby festif, inattendu, plein de zèle et d'improvisation, le rugby gagnant pour le plaisir qu'il procure. C’est ça, être en accord parfait avec ce que l’on est, avec nos fondements culturels qui singularisent notre caractère et savoureuse différence.

En somme résumée, vaincre et faire du jeu c’est être là, présent, soutenu par une certitude de fond, agi par notre essence, assuré par notre histoire, nos valeurs, avec un système cohérent inscrit dans l'héritage des anciennes figures, une présence culturelle intrépide, cœur battant d’une nation qui se respecte et revendique sa forme.
© Le Pilier

09 décembre 2006

AVIS D'OUVERTURE !

LE PILIER
Donne la parole ...
Aux polis, rugueux...
Aux tâteurs, fangeux…
Aux chicaneurs veloutés…
Aux tempétueux critiques…
Aux coups de pompes dynamiques…
Aux républicains frondeurs…
Aux démocrates en sueur…
Si voulez commenter ,
balancer,
blâmer,
revendiquer,
brocarder,
médire,
battre,
mentir,
flagorner,
digérer,
tamponner,
contester,
rire,
alimenter…
LE PILIER ouvre ses vannes aux meilleurs candidats.
Cliquez en bas des articles et balancez tout !
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07 décembre 2006

VF.FFR

Retrouvez dans le Pilier

tous les 
Premiers samedis du mois 
le VF.FFR

le vrai Feuilleton de la Fédération Française de Rugby, avec ses rumeurs les plus perfides, les plus inattendues, les plus rebelles, les presque plus fausses...

SCANDALE FFR


LE FEUILLETON 1
La vilaine rumeur, d’où sourd malicieuses, les pires médisances, nous informe d’un fait dont nous nous refusons catégoriquement à soutenir la cruelle inanité. Le futur entraîneur de l’équipe de France, remplaçant attendu, souhaité des connaisseurs, serait déjà désigné à notre grande stupéfaction par les plus hautes instances de la Fédé.

- De quoi ? S’exclama Dédé le camphré, calé bien au zinc, c’est du flanby ! Pas déjà ! C’est quoi l’embrouille ? La porte est branlante, mais c’est du jamais vu chez nous de virer militari un pas finaud sans prévenir ! L’est bien à l’abri l’empaf derrière ses afflelou, vont lui tricoter un bonnet pour sa boussole oui, pour pas qu’il prenne un rhume de bocal, lui bichonner sa couvrante pendant qu’il visionne ses vidéos et tripote son mulot …
Bob les crampons acquiesça, réaffirmant la tirade à Dédé, et poursuivant...
- Non c’est pour après la CDM, pas déjà !
- Ha ! Mais alors, c’est qui dab' l’élu désigné, souffla posé curieux Dédé ?
- Y disent que c’est Brunel, l'astiqueur sans vergogne de la polémique anti Blacks, celui qui a le tablier de sapeur sous le blair, la moustache année trente quoi…La fulgurance et vision rétro !
- Pas possible ! Pas la brigade du tigre à l‘époque du turbo ! On va pas nous faire ça ! C’est pire que tout ! C’est un coup à plus taffer ! A plus ramasser la fiente au toutou ! C’est l’anarchie communiste (sic). Mais alors La Gisquette, Galthié, le Saint André, c’était du vent ?
- Une vanne ouvertement trompeuse !
- Les frappés ! Savent pu où ils vont, ya personne au gouvernail, faut reprendre la barquette en main ! Non, non Bob, j’peux pas croire une telle insanie. C’est d’la combine ensablée, y’aura jamais du jus sang neuf dans nos Quinze, c’est cuit! Zont le disque trop dur ma parole, à peine 20 méga dans la boite et ça rame, tu peux plus rien entrer... Que des tordus... C'est souvent comac ici, soit c’est des branques soit c’est des branques ! Bonnet blanc et blanc du bonnet ! C’est pour sûr une rumeur infondée ! J‘peux pas y croire…
Le Pilier non plus.
A suivre…
© Le Pilier

06 décembre 2006

LARKHAM


La perle d’Aussie
Regard succinct sur le meilleur ouverture de ces dernières années, supplanté il faut l’avouer par le phénoménal Carter le faisant trébucher dans sa course lors des tri nations 2006. Larkham joueur d’échecs, lecteur d’avants matchs, paroles mesurées, sens inné du jeu sera-t-il au meilleur de sa forme lors des prochaines et mondiales confrontations ? Nous le souhaitons pour le plaisir avoué de nos quinquets !
© Le Pilier

TERROIR


France terre des nobles fourchettes
Terroirs de la Gaule des Toutatis, berceau enfleuri des traditions culinaires fièrement pansu, aux cultures agricoles bigarrées, lieu fécond des gibiers toutes sortes pour embrochures perpétuelles. Pays novateur, inventeur avant Rome des tonneaux à douves en bois de chêne. Auteur fécond de livres divers, poétiques, philosophiques de haute graisse, comme autant de sésames du bien panser, du bien vivre.

Mettant à profit le savoir faire Étrusque, peuple de marins attirés en toscane et fondateurs de Rome faisant la part belle aux femmes, celui des Grecs biens connus et des Romains de César, privilégiant l’art de l’œnologie sur celui de la gastronomie pour finir en connivence savoureuse, c’est à n’en pas douter un coin d’éden, une contrée tabulaire imprenable aux donjon de pichets où Rois et Présidents des cinquièmes République, tous reconnus comme habiles et endurants au lever de coude, aux coups de fourchettes sur toutes chairs, tous plats garnis, tous mijotés font honneur aux tables les plus solides ; aussi présentons ici pas peu pinson, franc des cuillères, lippe suave et liquide, la bien nommée terre de France et capitale incontestée de la ripaille.
C’est le pays de la vigne répandue jusqu’au nord, des grandes abbayes et monastères, lieux autrefois privilégiés pour la production du divin nectar, réservé en toute sainteté au sacrifice de la messe et des paroissiens aisés en particulier à l’occasion des fêtes de mariage, le pays de l’amour courtois et des siestes galantes.

Aux environs du huitième siècle après Jules César, sous Charlemagne, roi chanté des collèges, la gastronomie franque se développa, supplantant les pratiques culinaires des tribus germaniques établies dans l’empire, posant les bases d’une culture richement sapide. Au palais d’Aix la chapelle, résidence favorite du roi sus nommé, cuisiniers en chef et maîtres des grande soupières, s’activèrent plein de zèle, de jour comme de nuit, pour satisfaire les fringales irrassasiables des comtes et barons divers, goûteurs de bonnes chairs, croqueurs de jambonneaux, francs tailleurs de faux filets, découpeurs de jarrets. Il n’est savants goutteurs qui ne sachent résister aux tentations de la gamelle pourtant il n’est de grande conquête que motivée par les melanges astucieux des plats du monde. De tous les azimuts, les héros chrétiens accouraient dare vers l’empereur pour rendre compte des nouvelles plus où moins bonnes des guerres menées contre les infidèles. Tenues de table et usages gastronomiques s’affinèrent, se civilisèrent, en même temps que des lointaines contrées nous parvenaient moult épices aux capiteux parfums, distillant pour certains d’entre eux, vertus aphrodisiaques. L’empire engraissa, et dans les rêves diffus de ses digestions lentes, se plut à imaginer d’autres contrées au-delà des vastes étendues salées, d’autres mets à consommer, fruit de l’océan. La mise en voile s’effectuera tardive pour des conquêtes sur les eaux profondes, la culture des coquillages, la pêche au gros, vint rassasier les estomacs curieux de gloutonnes aventures à s’en dilater excessif la sous-ventrière.

La chronique terroir se veut conter l’histoire fameuse des techniques et cultures diverses, recettes de tous lieux que le palais affectionne, secrets séculaires et croustillants des popotes, des repues franches et autres digestions créatrices, de la joie simple, chère divine pour plaisir de bouche et bon rot.
Vous allez déguster !
© Le Pilier

05 décembre 2006

RUGBY HÉMISPHÈRE SUD


L'enfer Austral. 
Nouvelles du front.
Enfin le retour attendu de notre confrère Nico, après un silence inquiétant, pour des nouvelles fraîches du rugby Australien : cliquez sur le lien Rugby Hémisphère Sud
Mais où était-il ?
Sur une plage sans doute de la côte ouest Australienne… Sur le sable de quelque île trop pacifique, sirotant douloureux, capiteux mélanges sous parasol coloré de fleurs antipodiennes, entouré de sirènes antiques ou lascive fille d'Hélios et juteuse Circé, qui tint notre Ulysse en déchirante pâmoison, lui faisaient oublier sa patrie, ses internautes, son rugby... L'enfer !

Ainsi la vérité ! Accablé, torturé, harcelé, encloué par l'insoutenable et martelant été austral, nanti de privilèges perturbateurs lui imposant une cruelle trêve pour justifier d’un silence que seul le clapotis des flots métronomiques agace, coloré comme un aborigène, nos reporters l’ont surpris en pleine sieste ronflante sous un soleil matinal… Terrifiant !
Un sursaut de conscience des plus responsables, mâtiné d’une détermination pénétrante, lui firent pondre dans cet excès d'orgueil, malgré tout, un article nous informant même du chant des criquets… Une reprise durative ? Ci-joint, en image, l’entourage hostile lui imposant sa loi !
© Le Pilier

04 décembre 2006

LA RAISON ET L’ARDEUR


De l'esthétique des chocs
C’est bien de l’idée du beau geste que se constitue le beau jeu, entraînant par le fait le bon résultat, le plaisir sinon la gagne. Sentence probatoire de l’honorable posture à son effet. Principe de toute chose se mouvant, prenant vie à dessein d’engagement ludique pour s’enivrer d’une victoire comme preuve de l’efficace connivence des figures, rendant grâce à ce qui relie nos masses dans cette fraternelle compétition où l’homme seul et dominant n’est rien sans une équipe faisant corps, et, où, la beauté du geste supplante toutes les prétentions. De l’unité multiple organisant la parade se propose un engagement purifiant le jeu de la crainte, de la triche et du gagne petit au profit d’une esthétique de l’échange, de la passe sifflante, permanente, du choc détourné, de l’envol.
La force hors norme doit se fondre, s’atténuer, se plaire aux diminutions, au profit d’un sens affirmé et sentiment collectif consacrant l’unité comme ultime étendard. L’âme nouvelle, palpitant de ses multiples poumons, s’unissant à son objectif premier, oriente la mise en acte d’un groupe insécable rivalisant d’audace, de force, de fantaisie, déroutant l’adversaire par ses mouvements improvisés, dessinant des trajectoires inattendues, des ouvertures pour s’afficher au final dans l’en but.

Ainsi la présence des All Blacks. Ainsi le suprématisme Néo Zélandais. Ainsi la vertueuse soudure et la conquête allègre. Ainsi la simplicité gagnante.
Une seule âme en de multiples corps, réaffirmant en mesure une culture ancienne dans un élan nouveau, mélange dosé dans un opérant système protestant, d’un rigorisme soumis à la loi et d’une fougue impavide par trop exaltée.
La règle et la folie.
La raison et l’ardeur.
Le code et le dévouement…

De quoi satisfaire nos avidités belliqueusement raisonnables, notre silencieuse attirance pour le paradoxe vital et ses perturbations nécessaires pour la conservation du processus évolutif. De quoi attester qu’une équipe c’est avant tout un style, inscrit dans le corpus fondamental de la culture qui l'anime, se réaffirmant dans sa tradition par le fait d’un élément perturbateur que le présent, attise, vivifie, remodèle. Une volonté de puissance pour un affrontement qui galvanise, qui rudoie, qui ébranle, nous imposant par affrontement duratif à tester notre habileté, notre détermination, notre vouloir formel, notre certitude, nos valeurs éprouvées, notre résistance au recul, notre humilité dans la domination...

Les All Blacks synthétisent la vénération du vieux monde et l’avènement du nouveau par cette volonté de croire en cette étoile qui vitalise leur tradition par le simple fait de l’audace et du pacte sacré.
© Le Pilier

01 décembre 2006

DÉMOCRATIE INTEMPESTIVE !

Aux lecteurs avertis !
Le pilier se plait à constater que ses écrits ne déplaisent pas au goût des bons jugements. Une saveur non feinte devant cette attention portée à ses bagatelles parfois intempestives toujours précises et raisonnées, comme moult fois rapporté.
Le Pilier remercie donc ses lecteurs avisés qui aiment le beau geste avant le résultat, la raison avant la passion, la critique à induire plus que la brosse à reluire, la sousoupe maison comme les chauds marrons.
Parloir démocratique des affirmés, étendard des porte-entrain, porte-voix des collectionneurs, de chromatiques avoines, de giflées, de pivoines… Tactiliste épigrammatique de l’audacieux défi, chantre monobruitiste des ballets percussifs, éradiqueur de flou, santé des maladies, rayonniste d’atouts, la joie épidémique, le virus poétique épandeur de bon goût, le Pilier s’évertue à soutenir le contre, l’opposition farouche au dormitif principe qui vous fait croire en rien quand vous avalez tout.
Ecce suppôt noblissimo du Pilier légitime et mélodieux savoir.
© Le Pilier

29 novembre 2006

LA DOPE DES BLEUS


Le scoop. Une exclu du pilier rapportée sous le maillot par un éminent spécialiste de la gonflette et savantes conduites addictives, expandeurs volumiques des jambons, qui tient à garder l’anonymat. On comprendra pourquoi…

Professeur Doc, qui circule librement dans les salles appropriées et fortifie nos athlètes, dévoile céans le secret de l’impuissance des Bleus. Des protéines en pâte par trop élavées, mélange suranné de particules d’antan aux extraits parfumés thyroïdiens: la Biophorine Girard…

Est-ce-là raison véritable de notre spongieux mou, de nos crabes mollets, de notre fatigue fin de match ? La cervelle aboulique du cortex de nos entraîneurs est-elle aussi victime de cette substance fadasse, romolleuse, pourtant garantie stimulante ? Ceci expliquerait cela et l’inanité de nos faméliques stratégies. Une bonne excuse cette tisane !
© Le Pilier

28 novembre 2006

LE PILIER MANIFESTE !

LE PILIER N’AIME PAS LA PORTE
BRANLANTE
LA BOBINETTE
GRINÇANTE
LE TRAFFIC
LE POIL  À…
LES LOUSTICS
L’IPECA
LA TRAPPE
LES BEQUILLES
LES POTERNES
LES BADERNES
LES PAILLASSES
LES OBTUS
ET LES VOIES SANS ISSUE.

27 novembre 2006

LA DANSE ET LE SACRÉ


DU SACRÉ AUX GRANDS EFFETS !
Des Blacks unis, des Gallois qui voient rouge !
Sacré match des All Blacks devant des Gallois qui n’ont pas démérité. On les croyait assommés à la mi-temps mais leur fougue a su bousculer d’invincibles adversaires pour inscrire un essai de cœur à l’arrachée et finir sur les cannes 45 à 10.
A l’instar de Hook le talentueux Gallois en poste de centre cette fois, les Reds ont donné une leçon de courage à ceux qui baissent les bras avant le coup de sifflet final.
Pas rien de le dire ! Car il en fallait du jus face à cette équipe rodée, collective, hyper présente en défense, joueuse comme on sait, les faisant reculer sur les attaques comme lors du premier test contre les blous. Un idéal de jeu à servir tel quel dans les manuels pour faire comprendre au monde ovale ce qu’est le rugby, au néophyte la valeur profonde d’un esprit de corps.

Tout y était!
Une défense impressionnante, ferreuse, avec altération des manières de plaquer. Parfois le Black joue l’homme et le ballon, seul ou à deux, parfois uniquement l’homme suivant la nécessité, pressant, tamponnant, bousculant l’adversaire toujours sur le reculoir.
Une fraîcheur physique tout flamme, des relances locomotivantes, des phases statiques imposantes... bref du jus de pas chaussette !! Arf !

Ces diables noirs ( pour l’occase), savent récupérer pour ne pas faire d’efforts inutiles. Leurs têtes fonctionnent même dans la tourmente. Il regardent, observent, font toujours l’effort de transmettre la balle à leurs coéquipiers même s’ils sont pris de toutes parts.
Ils comprennent ce qu’ils font. Ils lisent le jeu et partant l’imposent.

Un joueur perce, les suiveurs sur des trajectoires donnant possibilités de transmission s’organisent. Le porteur lève la tête et regarde malgré la vitesse quelle option choisir avant de penser comme un mulet à l’en but. Rico Gear, pour parler de lui en a fait la démonstration probante. Nous disons, « pour parler de lui », car il est presque gênant de dissocier ce groupe en rapportant l’exploit d’un seul. Même s’il est vrai que les individualités qui forment cette équipe sont tout à fait remarquables, en citer une c’est vraiment les gratifier toutes, tant c’est une entité indissoluble ou chacun apporte sa contribution dans le combat pour construire la victoire.

Oui Carter est phénoménal, oui la pince monseigneur Collins est du meilleur alliage, oui le frénétique capitaine Caw est sur tout les bons coups, oui Sivivatu va vite, oui la première ligne est solide, oui le seconde ligne Williams en place de troisième ligne couvrante vous trouve une touche de quarante mètres d’un coup de pompe magistral, oui le vivace Kelleher insuffle un rythme infernal, jetant des ballons à son ouverture à la vitesse d’un obus, plaquant les plus gros, oui Muliaina est habile, oui Robinson, oui So'oialo, oui pour tous les participants de cette somptueuse leçon, mais surtout, c’est là, la majeure posture, le substrat fondamental, le point décisif, toutes ces têtes ne font qu’un.
Et puis quel entraîneur cet Henry, pour sûr il connaît son job et la rotation sans tournis, où tous participent d’un même jeu. Un roulement de l’effectif boule de neige pour une avalanche de noirs.

Le tout plus fort que la somme des parties. Les Blacks ne sont pas quinze sur la pelouse. Quinze plus l’entité qui les lie, un esprit d’équipe affirmé, galvanisé par le Haka, valeur fondamentale d’un rite, d’une croyance, allégeance au sacré qui habitait nos natures bien avant la mise au pas de l’ordre social. Pour appropriation d’une figure Girardienne sise en son ouvrage d’anthropologie fondamentale « Des choses cachées depuis la fondation du monde », les joueurs s’engagent, existent, vivent, se battent, les uns pour les autres, les uns par les autres, et forment un système doté d’une cohérence interne qui confère à leur culture une unité pas farouche, une entité du multiple coalescent, un corpus qui parait infrangible.

Merci pour cette démonstration qui rend grâce à cette vertu par trop oubliée sur nos terres matérialistes : le sens du sacré, de l’ineffable principe.

Mc Caw vient d'être élu meilleur joueur de l'année par l'IRB.
Les Blacks meilleure équipe, Graham Henry meilleur coach.
Sans rajout.
© Le Pilier

GOODBYE MR ROBINSON !


Tournée rebondissante.
Week-end de revanche pour l’hémisphère Sud qui rentre victorieuse des ses confrontations européennes hors Pacific Islands.
Wallabies dominent l’écosse, Boks les Anglais, Blacks la planète.
Les Pumas confirment leur montée en puissance, même s’ils perdent d’un point contre des Français ennuyeux, ainsi que leur appartenance au cercle des huit meilleures nations du XV.

Après ce tango Argentin bien mené, on attendrait la valse des entraîneurs pour clore un salon d’automne afficheur des faiblesses des uns, France, Angleterre, de l’irrégularité des autres, Boks, Wallabies. Les Anglais limogent Robinson, nous disions depuis lurette que « si Woodward s’en va il faut changer ses lieutenants et non les promouvoir au rang de commandant en chef ! »
Nous n’aurons pas, chez nous une pareille audace ! Virer Laporte et consorts serait un noël de l'avent et donnerait fraîcheur à cette saison d’hiver qui en manque désormais ! Réchauffement de la planète attisant hélas notre exaspération !
L’entraîneur des Boks n’est pas non plus à la fête, celui des Wallabies, lui laisser du temps…

Revenons aux rocking des crampons sur la verte pâture de Twickenham pour introduction.
Les antilopes ont résisté à la, malgré tout, meilleure tenue des Anglais. Certes ces derniers n’ont pas fait de belles attaques qui firent leurs succès les quatre années précédant le sacre, certes leur pack n'a plus la prestance ni la soudure du précédent, certes les centres n'ont pas la classe de l'élégant Greenwood, de l'avisé Catt. Mêmes erreurs cependant que nous dénoncions dans un précédent article, qui ont à voir avec un état d'esprit plus que sur la faiblesse des joueurs. Cet article intitulé « Dieu sauve l’épine » dans le dossier « God save the Queen » sis en notre Blog décapant, dénonçait un état de fait critiquable et rendait hommage au collectif unique des All Blacks. A lire ou relire si nécessaire.

Les Anglais avaient la possibilité de marquer sans bavure, si le centre près de l’en but avait eu dans l’esprit cette vertu fondamentale qui fait la subtile force des Blacks et ne semble pas être intégrée par beaucoup: la transmission avant toute chose !
A sa droite un joueur seul aurait pu porter le ballon dans l’en but sans difficulté. Excusez notre inlassable répétition mais il faut bien enfoncer les clous pour fixer les esprits, espérer se mouvoir au sein d’un édifice analytique simple mais pertinent. Ce qui importe c’est le ballon et non pas celui le porte dans l’en but. Il faut avoir cette idée à l’esprit en permanence. Chaque effort, chaque exploit personnel doit se conclure par une remise de l’ovale convoitise à son partenaire. Sans cette obsession il n’est pas de jeu collectif digne de ce nom.

Une erreur grotesque de Robinson est d’avoir changé en deuxième mi-temps son demi de mêlée Peter Richards alors que ce dernier donnait un élan non négligeable à son équipe avec un Andy Goode meilleur que le soporifique Hodgson. Ça roulait plutôt mieux que d’habitude, faut bien dire, alors ? A moins que Richards ne soit sorti sur blessure, nous n’avons pas saisi ce moment, cette faute d’appréciation semble montrer un entêtement qu’il serait déplacé d’accabler eu égard à cette similaire façon d’agir chez notre emblématique et surprenant duo !

Notons quand même ce parallèle entre cette insistance du coach Anglais à faire jouer Hodgson pendant des années sans résultat, sans vraiment en essayer d’autres, et la façon d’agir de Laporte qui choisit semble-t-il ses joueurs par défaut, c'est-à-dire quand il y a des blessés. Souvenez vous lors de la précédente tournée d’automne, Castaignède n’a pas joué en dix, il aurait été intéressant de voir cette perle à l’ouverture, même d’y tester Damien Traille... au lieu d’attendre la blessure du seul joueur qu’il affectionne et dont nous prétendons que ce n’est pas là son poste.
Ou était ce fameux Vermeulen pendant tois ans ?

A quoi servent donc les tournées si ce n’est à l’instar des All Blacks de faire jouer un maximum de joueurs, mettre même des bons au repos s’il le faut et ne plus entendre cette inanité hélas proverbiale mille fois répétée : On ne change pas une équipe qui gagne.
Beauxis est parait-il un excellent joueur alors qu’attendent ils nos pas Jojo et Bernie de la parlote contradictoire ? Toujours ce récurrent conservatisme sans doute, cet inopérant népotisme, ce désolant copinage, cette désespérante incompétence ? Faites votre choix parmi ces propositions. La vérité sans doute y transpire des gouttes grosses d’un pilier en charge et percussif.

Pour un retour au match, Prétorius fait gagner son équipe sans convaincre. Matfield, Burger et j’en passe manquaient incontestablement pour parfaire une assise d’un pack d’avant qui est la valeur habituelle des Boks. A noter la bonne prestation du jeune Frans Steyn le Sudaf, une place d’arrière assurée sachant que Montgomery n’est pas un manchot. Ils pourront alterner si blessure ou manque de forme de l’un.
On passera sur l’essai de Cueto qui n’y est visiblement pas mais accepté par les mateurs de vidéo. De qui cette erreur ? Des noms, des noms !

En somme et clausule une meilleure prestation des Anglais et des Boks, un match très engagé agréable malgré tout, un Ben Cohen impérial en défense qui a certainement sauvé son équipe du pire.

Bon rétablissement les Rosbifs ! Peut être un nouveau souffle avec le nouveau coach ? Martin Johnson, Warren Gatland où Nick Mallett l’ancien du stade Français, sont les noms qui circulent. Même si l’on sait qu’une équipe est faites de joueurs, que certains moments il y a manque d’entités performantes, l’entraîneur n’en est pas moins la pièce maîtresse qui organise, fédère, construit et choisit ce qu’il y a de mieux pour faire un corps uni, solide, volontaire et enthousiaste.

La visite du site http://rugbysuper12.blogspot.com est bien sûr recommandée pour un regard avisé, sur l’hémisphère sud.
© Le Pilier

25 novembre 2006

BBC FRANCHE !

Franco France, ciel Anglais. 
Le cloître et la modernité. 
Le Pilier regarde souvent les matchs internationaux sur la BiBiCi ou sur Sky Sports. D’excellentes raisons de ne pas subir la démagogie qui suinte sur notre chaîne publique FRANCE 2, l’ignorance, le penchant systématiquement franco bleu, la brosse à reluire, le camouflage, le mensonge, ou chaque mauvaise action des nôtres est «un manque de chance »... un coup de pied mal dosé «un joli coup si ça passe »... la moindre phase sans faute «une excellente combinaison »... la plus anodine des passes qualifiée de «très beau geste »... le moindre ballon porté « une énorme charge » (sic)... des analyses qui la plupart du temps ne correspondent pas à la réalité des choses. Un commentateur ancien joueur qui ne sait que redire ce que vous venez de lire, essoufleur de vide, saturant votre esprit de lieux communs, de phatique, de ce rien qui l’habite et qu’il impose au monde exaspéré des connaisseurs. Pourquoi devrions nous subir en permanence cette médiocratie, ce passage imposé, pourquoi cette hégémonie du démago, du laudatif trompeur, copino conservatoire des incompétences, blabla sans doute, de l’objectivement nul, dissimulateur permanent de la vérité qui s'impose dans le cube TV comme un état des lieux permanent ?

La BBC, comme Sky sont d'un ciel plus moderne, plus didactiques, impartials, les mouvements majeurs sont analysés quasiment en temps réel avec des graphismes montrant la valeur d’une action, les manquements d’une autre. Les ralentis n’hésitent pas à insister sur les erreurs d’un joueur comme sur les finesses d’un autre et ce, quelle que soit l’équipe. A la mi-temps ces analyses sont approfondies avec des invités de différentes nations qui les commentent…
Impensable chez nous embastillés que nous sommes dans notre Franco France, notre cloîtrisme «entre-nous », notre imperméabilité au point de vue avisé, étranger, à la vérité dite, à l’ouverture.

Nous y sommes donc une nouvelle fois ! L’ouverture, problème récurrent qui plombe une équipe sans imagination s’affirme au-delà du joueur manquant comme un trait culturel, une résonance métaphorique figurant plus largement cette pathologie que notre mentalité tricolore se plaît à l’entretien. L’histoire de France très largement pourvue en exemples toutes sortes, toutes époques et milieux, se plaira au grand H de transformer ici le dénonçant essai.

Le Pilier déplore cet état de fait, même s’il reconnaît que la possibilité d’y échapper est à la portée d’un simple clic!

PS : La proposition ouverte, nous rapportait un joueur, d’un entraîneur étranger pour l’équipe de France est perçue comme une hérésie, une traîtrise, une perfidie, une manœuvre insidieuse de l’anti-France qui veut déstabiliser cette franche camaraderie qui règne au sein de nos troupes copines comme Dupont, lard et cochon, foire et canard. Que du Gras koi !
© Le Pilier

22 novembre 2006

FIN DE PARTIE


Des Greens en socks, des Reds, des Blacks, des Bifs, des Boks. Et des Pumas… Matois !
Fin de tournée générale, clausule d’agapes et remerciements pour ces braves de l’hémisphère sud en visite dans notre Europe. Les dernières journées s’annoncent excitantes in UK. Samedi, les Blacks chez les Reds, les Boks chez les Bifs, Les Aussies au chardon, Sophie sous l’édredon.
Dimanche les Pacifiques que ça sur le Green à Dublin au cœur des Irlandais !
On sait les Springboks anémiés, les Anglais convalescents… Happy doc ! On n’espère pas moins du mastoc, une belle revanche des Springs ? Un doublé des Rosbifs ? Allez va ! Pour la Queen !

Nous ne négligeons pas bien sûr les pumas surprenants, pleins d’allant, de force et de culot, un peu anarchique il faut bien dire, mais qui aiment visiblement se dégourdir les pattes sur les terrains d’icy ! A prendre très au sérieux. Gavés de viande de la pampa, ya plusieurs fois qu’ils nous abîment.
Les Italiens sont trop loin.
Les Français nous ennuient.
Laporte prétend qu’il faut grandir ! On attend l’âge adulte !
Il faut ! Il faut oui ! Il faut faire tellement de choses, qu’ils ne font même pas ce qu’ils doivent faire !

En photo the-man-of-the-match du week-end dernier pour les Irlandais. Le flanker Neil Best, tout simplement époustouflant, au nom prédestiné !
© Le pilier

A FOND LA FORME !


Pavillons et dictatures, 
la voix des sons maitres...
A l'occasion de la commémoration de la fin du procès de Nuremberg clos en Octobre 46, nous voudrions rappeler à nos chers concitoyens un fait oublié, voire inconnu de certains.
En 1937, deux ans avant le terrible guerre, la France comme souvent en réponse à notre célèbre formule qui caractérisa une pièce terrifiante d'un de nos auteurs populaire, se plait a l'aveuglette prévision en grands météorologues que nous sommes.
- Anne ma sœur Anne ne vois-tu rien venir ?
Nous répondions la mine assurée...
- Rien à l'horizon frangine, pas un cumulo se mouvant dans le ciel azur, c’est du calme tout plat à promener le chiwawa ... regarde-moi ça si c'est pas beau cette petite expo !

Et pour cause rien à l'horizon puisque les signes étaient là, bien face, tout près... avants coureurs d'une terrifiante époque, sous notre nez, dans la capitale même de l'insouciance quand nous invitions les Nazis à nos fêtes.
Voyez plutôt ! Prés de la tour Eiffel, le pavillon Allemand arborait son édifice comme un avant goût de conquête et les pas moins tendres et les gros Cocos en face, qui fascinaient, rappelez vous, quelques uns de nos auteurs les plus surréalistes. Breton, Aragon et sa Triolette de gisquette... etc, fascinés qu'ils étaient par la souplesse du marteau et le tordu de la faucille, s'extasiant comme des badernes dès qu'on agitait un chiffon rouge en rêvant de dictature... prolo !!!!
Le pavillon nazi est à gauche sur la photo, le pavillon coco à droite et c'était pas du Chanel ! Arf !
Un tête à tête étonnant si on se réfère à ce qui va suivre, à dire que l'histoire s'écrit toujours avant les livres. Hé hé !!!

On notera la grâce des édifices à la mesure de la souplesse des bulbes qui dirigeaient ces États, et de ces peuplades d’enthousiastes qui jubilent dès la promesse d’un avenir radieux. Un style raffiné, délicat, engageant, avec ses statuettes toutes poétiques, légères, élégantes, d’un dynamisme diffus, annonçant en effet des jours colorés. Argggg ! Art majeur qui n’a visiblement pas surpris nos surréalistes auteurs, humanistes affichés, grands amateurs subtils par ailleurs de babioles tribales et autres fantaisies des arts pas encore premiers. La forme rendant compte du fond, on peut penser ce que l’on veut sans crainte aucune de se tromper.

C’est au pied du mur qu’on voit le maçon ! A l’heure festive de l’exposition Universelle de 1937 il semble que les murs étaient bien trop hauts et partant faisaient de l’ombre à notre clarté subjective pour nous permettre réflexion, donnant le vertige à notre sens comico-critique. Métaphore de la triste réalité humaine : Plus les sabots sont gros… plus on roupille comme un bardot ! 
Même avec un peu de recul, du premier étage de la tour Eiffel, notre bonne conscience les prit peut-être pour un simple prolongement du Trocadéro. Une erreur... ?
© Le Pilier

21 novembre 2006

LIBERATION DES COPIES


Le journal Libération lit visiblement le pilier et n’hésite pas à s’inspirer de sa dynamisante dialectique.

En effet dans son journal daté du lundi 20 Novembre, le journaliste Olivier Villepreux, peut-être fifis à son papa, bon botteur de jadis, entraîneur oublié, titre son article, « Le haka plus fort que le « ya qu’à » » très proche cousin vous reconnaîtrez de celui du pilier plus énergique «Le Haka pulvérise le Yaka», publié à quatre heure de l’après midi Dimanche 19 Novembre. Ecrit le samedi soir après le match. Certes ce n’est pas là grande trouvaille, ni grand esprit à se vanter d'en posséder... savons ça !

Il n’empêche que le coquin aurait pu au MINIMUM demander par voie express, après proposition d’invitation dans un rade à chopines, offrande d’un passe pour tous les matchs des All Blacks en tournée, après laudatives éloges sincères appuyées, il aurait pu et dû demander la permission courtoise de bien vouloir apposer cette petite idée simple qui synthétisait parfaitement un état des lieux paradoxal entre une énergie vitale responsabilisante et un état Franco mou, culturellement perdant !! Hé hé !
Il aurait dû, en guise de remerciement, au MINIMUM présenter LE PILIER en première page du journal avec photo du tirailleur et commentaires !!! Hé hé !!!

Le titre l’a séduit, c’est visible, mais son utilisation est un effet de dernière minute si on en juge par la non pertinence avec son article.

Il paraitrait que chez Libé, comme ailleurs, il y a des PETITS malins qui dans des PETITS coins, avec des PETITS ordis, maraudent sur le Web à la recherche d'idées... viennent piller les pâtis les plus judicieux... sans même un rien de merci !!!

LE PILIER s’insurge devant de telles HONTEUSES pratiques, devant cette OUTRAGEANTE rapine, devant cette MONSTRUEUSE filouterie, devant le sans vergognisme des journalistes "je-me-permets-tout-c’est-pour-la-bonne-cause"... 

MAIS magnanime LE PILIER reconnaît, hors l’impertinence du dol, la bonne tenue de l’article d’Olivier Villepreux… et vous autorise même à le lire car il dit bien ce que l'on doit penser.

Ici on reconnaît les plumes précises les analyses justes et vous encourage Mr Villepreux à continuer dans cette voie comme Serge Loupien du reste qui dans son article "Black à part" qui s'insurge quelque peu sur l'aveuglement de Laporte dans un ton juste. A lire donc.

VOILÀ ! Tout uniment la scandaleuse fourberie est dénoncée.

Une bonne table, bien fournie, gisquettes pleines d'esprit, pichets divers, redonneront espoir à notre lourde et pesante affectation. Arf !!! Salut ! 
© Le Pilier

20 novembre 2006

LE PILIER VIGOUREUX !

Le pilier est droit !
Le pilier est adroit !
Le pilier pense à tout !
Le pilier soutient tout !
Le pilier argumente !
Le pilier alimente !
Revendique les faits …
Attitrés !
Les pavés…
Veloutés !
Le pilier ne veut pas !
Le pilier ne doit pas !
Le pilier n’est pas politique !
Le pilier est dynamique !
Le pilier se fout des mateurs !
Des cireurs !
Des tanneurs !
Le pilier respire fort !
Le pilier tout confort !
Solide et garde-fou…
Le Pilier supporte tout !
© Le pilier

LE PILIER SAVOUREUX

Les recettes à GuduleA la demande pressante d’un public féminin raffiné et comme tel proposé, la suspension des hostilités à l’égard du Bernie de La porte qui grince et de ses compagnons d’incapacité, au profit digestif d’un changement de thème. Une acceptation de cessez le feu le temps de la présentation.

Chaque mois vous trouverez donc céans les recettes à Gudule, pour le plaisir des estomacs ensoutanés et autres obédiences; engeance pieuse, convertis à la dévotion des soupières, à la bénédiction des rôtissoires, au planter de fourchettes.
De quoi satisfaire sans retenue les papilles des croqueurs de gras et multiplier les élans votifs, qui du ciel aspirent à être les éternels commensaux pourvu que table soit fournie.

Pour de saintes ripailles, le roulis des gamelles, en somme encourageante et manière de religion universelle, sous l'office des grands cuisiniers du palais des bouches, en vue de digestions oecuméniques suivra comme un écho sonore et reconnaissance divine, le raffut des panses, et refus des gosiers secs.
Le savoir n'est bien assimilé, que s'il est bien digéré.
A bientôt donc pour de nobles confessions.
© Le Pilier

HAKA COOL !


Un détail, une bagatelle, un rien somme toute surprenant lors du match Blacks contre « Bleus » de Samedi.
Le Haka semble avoir été dirigé par Mc Caw qui n’est pas Maori. Il n’avait du reste, pour l’œil avisé, pas la compacité franche, ni la densité des précédents…
Quel est la raison de ce changement ?
L’engagement total ne vaut que s’il y a un adversaire de taille ?
L’effet ramollo de jouer les Blous ?
Provoc ? Remous ?
© Le Pilier

19 novembre 2006

KANGOUROUS DANS LES CHOUX


Irlandais rois du pré
Confirmation de la bonne tenue de l’équipe d’Irlande face à des kangourous petits bras…
Temps épouvantable, vent violent, pluie fine… 21-6.
Malgré le zef, 2 beaux essais des verts qui pour l’occase ont retrouvé leur couleur.
Le Pilier félicite cette équipe, et particulièrement comme savoureuse reconnaissance de son signifiant porteur, le travail formidable du 3 John Hayes l'irlandais… Solide, très présent, pénétrant dans les regroupements, valeureux en défense, tout comme le pack en général… Un troisième ligne centre affûté, éviteur de gros… Un demi de mêlée rafraîchissant, plus joueur que Stringer, même s’il fait quelques fautes, il faut le laisser à cette place… Qu’il se fasse la main…
Sinon des Wallabies bons défenseurs mais sans tactique, ni inspiration, avec un Rogers pas convaincant en 10 puisque Larkham sort à la 25 ème minute de jeu… des trois quarts peu futés comme dans les pires moments de leur histoire…
Etouffés donc dans les embruns Dublinois, par un équipe qui mérite tout à fait le score qu’elle impose.
Meilleur match du week-end pour le plaisir des calots.
Pour un autre regard sur les rencontres du week-end n'oubliez pas de consulter http://rugbysuper12.blogspot.com/
© Le Pilier